Pourquoi faire une psychothérapie ?
Consulter un psychopraticien peut être bénéfique dans de nombreuses situations.
La diversité des approches thérapeutiques permet de répondre à des besoins variés, tels que les troubles psychologiques, les difficultés personnelles ou relationnelles, et les périodes de transition…
Lorsqu’apparaissent des anxiétés, des troubles de l’humeur, du sommeil ou de l’alimentation, la psychothérapie peut aider à en atténuer les effets. Elle peut aussi venir en complément d’un suivi médical ou psychiatrique, en apportant un soutien émotionnel et psychique.
Dans les moments de crise – deuil, burn-out, séparation, traumatisme – elle offre un cadre sécurisant pour traverser l’épreuve, prendre conscience de ce qui se joue, et amorcer un processus de reconstruction. Des ressources nouvelles peuvent alors émerger.
Face à des situations complexes, qu’elles soient professionnelles, familiales ou sentimentales, l’accompagnement thérapeutique s’ajuste à la personnalité, à la problématique et aux besoins spécifiques de chacun. Il s’agit d’une démarche souple, respectueuse et profondément humaine.
Enfin, il n’est pas nécessaire d’aller mal pour consulter.
La psychothérapie peut aussi soutenir une quête de sens, accompagner un passage de vie ou répondre au désir de mieux se connaître. C’est un lieu pour, à son rythme, redevenir sujet de sa propre histoire, réfléchir à son cheminement, et s’ouvrir à d’autres possibles.


Qu'est ce qu' un psychopraticien ?
Le psychopraticien succède au psychothérapeute, devenu un titre réservé depuis 2010. Il est un professionnel de la relation d'aide qui
accompagne les personnes dans la compréhension et la transformation de leurs difficultés psychiques et émotionnelles mais également à mieux utiliser ses ressources qu'elles soient créatrices, relationnelles, intellectuelles, sensorielles et psychocorporelles.
Le psychopraticien, comme tout praticien de santé mentale, travaille en réseau pluridisciplinaire pour offrir un accompagnement global, en tenant compte de la complexité des besoins de chaque personne. Il ne délivre pas de traitements médicamenteux, mais peut soumettre des pistes pour aider à se sentir mieux en travaillant en collaboration avec les médecins traitants ou les psychiatres.
Pour obtenir une certification, le psychopraticien a reçu des enseignements comprenant une psychothérapie personnelle, une formation à une méthode reconnue et une formation en psychopathologie clinique. Il est aussi soumis à une supervision permanente tout au long de sa pratique professionnelle, à la charte déontologique de la profession et à une accréditation par une commission nationale de pairs.
Accompagner le psychotraumatisme
Le psychotraumatisme est un territoire sensible, souvent mal compris ou stigmatisé. Que celui-ci soit visible ou enfoui, il laisse souvent des traces durables. Il peut résulter de violences, de négligences, d’accidents, de ruptures ou d’événements perçus comme menaçants. Certains traumatismes sont évidents, d’autres plus insidieux, parfois anciens, parfois récents.
Lorsqu’ils ne sont pas reconnus, ces vécus traumatiques peuvent perturber l’estime de soi, les relations, le sommeil, ou générer anxiété, colère, repli, voire un sentiment de déconnexion. On parle parfois de « survie psychique », quand une partie de soi s’adapte coûte que coûte, mais au prix d’un coût émotionnel élevé.
Ma prise en charge du psychotraumatisme se fait avec des outils intégratifs, en prenant soin du corps, du système nerveux, de la mémoire émotionnelle, du lien à soi et au autres, en s'appuyant sur des ressources encore actives.
Mon rôle est d’offrir un cadre contenant, où la personne peut peu à peu retrouver un sentiment de sécurité interne, réhabiliter ses ressentis, se réapproprier son histoire, et renouer avec sa puissance personnelle.
Le corps, mémoire vivante du vécu
Les avancées en neurosciences et en psychotraumatologie montrent combien le corps garde la trace de ce qui n’a pas pu être dit, pensé ou élaboré. Douleurs inexpliquées, tensions musculaires, troubles du sommeil, fatigue chronique… Autant de signaux à entendre.
En intégrant cette dimension corporelle dans la thérapie, j’invite à renouer avec les sensations, à libérer les tensions et à restaurer un dialogue apaisé entre corps et esprit. Cela permet d’ancrer les transformations en profondeur et de rétablir un lien vivant avec soi-même.
Parmi les outils que j’utilise parfois, la Trame peut venir soutenir ce travail en douceur, selon les besoins.